Créer son entreprise, c’est un acte de courage.
C’est aussi un saut dans l’inconnu. Et derrière l’enthousiasme des débuts, il y a souvent des peurs bien réelles… et parfois invisibles.
Dans cet article, on lève le voile sur ces "peurs cachées" qui peuvent freiner, bloquer, voire saboter une dynamique entrepreneuriale — et on vous propose des pistes concrètes pour les dépasser.
Créer son entreprise : un terrain fertile pour les peurs
“Et si ça ne marchait pas ?”
“Et si je ne trouvais pas de clients ?”
“Et si je n’étais pas légitime ?”
Ces peurs, tout le monde les ressent à un moment ou un autre du parcours entrepreneurial.
Mais il existe aussi des peurs plus subtiles, plus profondes, souvent non formulées — celles qui ralentissent sans qu’on en ait conscience.
Quelles sont ces peurs cachées ?
Voici les principales que j’observe régulièrement lors de mes accompagnements :
1. La peur de réussir
Paradoxalement, réussir peut faire peur.
Pourquoi ? Parce que la réussite amène plus de responsabilités, plus de visibilité, plus d’attentes.
2. La peur du regard des autres
Lancer son activité, c’est s’exposer. Aux critiques, aux comparaisons, aux jugements.
4. La peur de l’instabilité financière
Même si le projet est solide, l’incertitude reste pesante.
Pourquoi ces peurs sont normales… et utiles
Ces peurs ne sont pas des ennemies.
Ce sont des indicateurs. Elles signalent des enjeux importants, des zones d’inconfort à explorer.
Ignorer ses peurs, c’est comme désactiver un détecteur de fumée : on évite le bruit, mais on prend le risque de ne pas voir le feu.
L’important n’est pas de ne plus avoir peur.
L’important, c’est de comprendre ces peurs, les nommer, et avancer malgré elles — ou avec elles.
En résumé
Créer son entreprise, c’est aussi affronter ses peurs.
Mais c’est en les regardant en face qu’on avance plus fort.
“Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la décision qu’il y a quelque chose de plus important que la peur.” — Ambrose Redmoon